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SEMENCES : NOS POSITIONS

DEFENDONS NOTRE DROIT A RESSEMER ET ÉCHANGER NOS SEMENCES

La loi sur les Certificats d'obtention végétale (COV*) de décembre 2011 est une atteinte grave aux droits des paysans !

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Les paysans ont toujours cultivé la terre en ressemant une partie de leur récolte et en échangeant leurs semences. Ces deux pratiques paysannes sont cruciales pour assurer l'adaptation dynamique des espèces et variétés aux climats et aux terroirs, mais aussi pour garantir la sécurité alimentaire, accroître la biodiversité cultivée et l'autonomie des fermes(1). Depuis quelques décennies, les entreprises puis les multinationales semencières ont investi ce marché en produisant des variétés de semences faites sur mesure (2) pour valoriser les intrants chimiques et la mécanisation.

Ces variétés intéressent des agriculteurs très spécialisés, mais une partie importante de la population paysanne souhaite continuer à produire ses semences « fermières » et à les faire évoluer en les ressemant et en les échangeant. Les entreprises semencières considèrent ces pratiques comme un manque à gagner, voire des contrefaçons !

Pour les limiter, elles développent des procédés techniques, tels les hybrides F1(3). Quand les espèces ne s'y prêtent pas, elles empêchent leur reproduction par des dispositifs réglementaires et législatifs, européens ou français obtenues par un lobbying implacable.


(1) L'autonomie semencière est un enjeu central, particulièrement pour les pays en développement.
(2) Variétés DHS : distinctes, homogènes et stables.
(3) Qui sont en vérité des variétés non reproductibles.

 
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