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VITICULTURE : NOS POSITIONS

 

Nos revendications

Mettre en place un droit à paiement unique (DPU*) plafonné aux premiers hectares et en fonction du nombre d'actifs. Cela afin de maintenir des exploitations porteuses d'emploi dans tous les territoires viticoles.

Maintenir coûte que coûte les droits de plantation pour éviter de soumettre la viticulture et les viticulteurs aux lois du marché libéral.

Conserver des aides spécifiques : le système des distillations de crise obligatoire et des aides à la restructuration du vignobles, notamment en direction des jeunes.

Créer un observatoire viticole européen chargé de coordonner la connaissance des vignobles et les études qualitatives européennes sur l'évolution de la consommation, des pratiques viticoles et oenologiques. Il faut affiner la connaissance européenne des marchés viticoles face à la compétition mondiale.

Appuyer les actions de promotion et de commercialisation. Que les crédits de promotion puissent être utilisés dans le cadre de l'exportation intracommunautaire.

Favoriser les partenariats viticulteurs-chercheurs pour rendre la recherche la plus pertinente et la plus proche possible des réalités de terrain.

Défendre le statut du vin (issu exclusivement de la fermentation naturelle de jus de raisins) : il faut définir les pratiques de vinification et imposer aux importations les mêmes règles qu'aux productions européennes.

Allouer des montants importants pour encourager les viticulteurs à faire évoluer vers des systèmes respectueux de l'environnement.

 

Les droits de plantation

Ils ont faillis disparaître par la volonté de la commission européenne en charge de l'agriculture. La volonté de libéralisation a été stoppée au prix de nombreux efforts à Bruxelles pour faire entendre la voie des régions viticoles unies face à la logique libérale. Leur maintien est souvent célébré comme une victoire : et c'en est une !

Ce fut l'occasion d'évaluer cet “ancien” outil de gestion collective du potentiel de production : évaluation largement positive à la vue des nombreuses analyses des autres systèmes dans les différents pays européens. Ironie, les trois pays toujours en faveur d'une dérégulation totale des droits sont le Royaume Uni, le Danemark et la Suéde (source: Agra Presse).

C'est aussi sans doute l'occasion de modifier légèrement leur mode de gestion (attributions, mise en réserve, …). Et c'est sur ces modalités, qui n'auront peut être pas de conséquences immédiates, que nous vous proposons d'être vigilant. Il nous semble que le mode de gestion actuel a le mérite d'être relativement transparent et égalitaire : c'est un minimum. Ouverts à des évolutions, nous souhaitons qu'elles soit faites en concertation et avec un rôle préponderant attribué aux représentants de la production.

A l'échelle de nos exploitations peu de choses semblent changer …. pour le moment. Cette année, vos droits de plantations restent intacts.. Si vous en avez vous pourrez les utiliser comme les années précédentes et ce mode de gestion durera probablement jusqu'en 2016, année de mise en place du nouveau règlement encore discuté actuellement.

L'irrigation

Texte intégral téléchargeable ici

La Confédération paysanne pose un certain nombre de conditions et de propositions pour atténuer les effets pervers de l'irrigation et en faire un projet au service de paysans nombreux ; encadrement des pratiques, régulation renforcée des volumes et des prix au sein de la filière viticole, appui à la diversification, protection des terres irriguées, appui aux zones non irrigables, appui aux autres systèmes d'irrigation, renforcement des dispositifs d'évaluation.

Vers la diversification et la relocalisation des productions

- Amener l'eau sur certaines terres pourrait permettre une diversification des cultures (fourrages, protéines, blé dur, maraîchage...) et une sortie à la fois de la monoculture de la vigne et du développement des friches qui a succédé aux  arrachages massifs. Bon nombre de paysan ont déjà diversifier leurs productions pour assurer des revenus ; bien souvent en visant des circuits courts voire de vente directe.
- L'eau pourrait contribuer au retour de cultures répondant prioritairement aux besoins locaux (circuits courts, cantines...), pour l'instant insuffisamment développées. Ce ne sont pas les débouchés qui manquent.
- L'irrigation n'est qu'un outil (à noter que beaucoup de surfaces déjà irriguées sont en friche,  dans le Gard en particulier).L'irrigation    ne garantie    donc    pas la diversification: celle-ci dépend surtout de la possibilité d'accès au foncier irrigable (plus cher), en particulier pour les nouveaux installés, du revenu tiré des nouvelles productions, du renforcement des filières de diversification et d'un appui des organismes agricoles et des collectivités aux paysans qui souhaitent se reconvertir ou se diversifier.
- L'irrigation doit être incluse dans une politique agricole plus large en faveur de la diversification et de la relocalisation des productions.

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